Quand l'Europe orchestre, la France danse : agriculteurs en quête de partition !
- Lino
- 20 nov. 2024
- 3 min de lecture
En cette fin d'année 2024, la France, ce vieux pays aux racines profondes, se retrouve une fois de plus au cœur d'une comédie tragi-comique digne des plus grandes scènes. Nos vaillants agriculteurs, tels des Don Quichotte des temps modernes, brandissent leurs fourches contre des moulins à vent bureaucratiques, tandis que l'Union européenne et l'Allemagne, dans leur rôle de metteurs en scène, orchestrent une pièce où les intérêts français semblent relégués au rang de figurants.
La révolte des agriculteurs : une tragédie en trois actes
Acte I : Nos paysans, ces héros du quotidien, se lèvent à l'aube pour cultiver la terre de leurs ancêtres. Mais voilà que des accords internationaux, signés dans les salons feutrés de Bruxelles, menacent de transformer leurs champs en terrains de golf pour investisseurs étrangers. L'odeur de l'aluminium des BMW est-elle meilleure que celle de nos champs de blé ?
Acte II : Les tracteurs envahissent les boulevards parisiens, semant le chaos et rappelant à nos dirigeants que le lait ne vient pas des supermarchés. Les slogans fusent, les bottes de paille s'amoncellent, et l'odeur du fumier embaume l'air de la capitale, offrant une cure détox involontaire à ses habitants.
Acte III : Le gouvernement, tel un funambule sans filet, tente de calmer la tempête avec des promesses aussi solides qu'un soufflé au fromage. Les agriculteurs, eux, attendent des actes concrets, tout en se demandant si leur prochain métier ne sera pas celui de guide touristique pour fermes abandonnées.

L'accord UE-Mercosur : un vaudeville diplomatique
Pendant ce temps, dans les coulisses de la diplomatie, l'Union européenne négocie avec le Mercosur un accord commercial censé apporter prospérité et bonheur à tous. Mais, surprise ! Les produits agricoles sud-américains, moins chers et moins réglementés, risquent d'inonder nos marchés, laissant nos agriculteurs aussi démunis qu'un acteur sans texte.
L'Allemagne, dans le rôle du premier de la classe, applaudit des deux mains, voyant là une opportunité d'exporter encore plus de voitures et de machines-outils. La France, elle, se demande si elle n'a pas été reléguée au rang de figurant dans cette grande production européenne. Ce qu'elle est, mais feint de savoir.
L'Union européenne et l'Allemagne : des partenaires ou des metteurs en scène ?
L'Union européenne, cette grande famille où chaque membre est censé avoir son mot à dire, semble parfois fonctionner comme une troupe de théâtre où certains acteurs monopolisent la scène. L'Allemagne, forte de son économie florissante, joue les premiers rôles, tandis que la France, autrefois étoile montante, se retrouve à jouer les utilités.
"Le capital, c'est foutu. La Cinquième, c'est foutu. Le PC, c'est foutu. La société de consommation, c'est fini tout ça, c'est foutu. Les bagnoles, foutu." Xavier Gélin Aka Daniel Massaro, l'Aventure c'est l'aventure.
Les décisions prises à Bruxelles et à Berlin donnent l'impression que les intérêts français sont passés à la trappe, comme un mauvais script rejeté par un producteur exigeant. Les agriculteurs, eux, se sentent trahis, comme des spectateurs ayant payé leur place pour un spectacle médiocre.
Un gouvernement en quête de metteur en scène
Face à cette situation, le gouvernement Macron ressemble à une troupe sans metteur en scène, improvisant au gré des événements. Les citoyens, lassés des promesses non tenues, réclament une direction claire, un scénario où leurs préoccupations seraient enfin prises en compte.
Cette pièce, aux allures de tragédie grecque, soulève des questions sur la place de la France dans l'Union européenne. Doit-elle continuer à jouer les seconds rôles, ou reprendre sa place sur le devant de la scène ? Les choix à venir détermineront si la France restera un acteur majeur ou un simple figurant dans le grand théâtre européen.
En attendant, nos agriculteurs continuent leur combat, espérant que le rideau ne tombera pas sur leur mode de vie. Et le public, nous tous, attendons avec impatience le prochain acte de cette pièce aux rebondissements imprévisibles.
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