La France, nouvelle comédie loufoque sauce Claude Lelouch
- Lino
- 6 déc. 2024
- 2 min de lecture
Ah, la France! Ce pays où l'art de la comédie se mêle à celui de la tragédie, où chaque journée politique ressemble à un mauvais remake de "La Grande Vadrouille" mais sans le charme de Bourvil ni légèreté de De Funès. Une motion de censure, dites-vous? Proposée par l'extrême gauche et votée par le Rassemblement National, ce même RN que certains qualifient d'extrême droite mais dont les idées économiques feraient rougir Karl Marx. Bienvenue dans le cirque français, où les clowns se disputent les projecteurs.
L'union des contraires : du rouge, du bleu… et beaucoup de confusion
Imaginez un instant ce tableau : Jean-Luc Mélenchon, le tribun de gauche, serrant la main à Marine Le Pen dans une sorte de pacte faustien tacite. Oh, ils ne se parlent pas, bien sûr, ils se contentent de cocher la même case dans l'hémicycle : « Pour ». Et tout cela au nom du peuple, bien entendu. Le peuple, cette entité mystérieuse qu’ils prétendent tous défendre mais qu’aucun ne semble vraiment comprendre. Il faut dire que dans un pays où l’économie ressemble à une vieille 2CV sur le point de caler, les alliances étranges deviennent la norme.
"Moi, en ce moment, je sais plus où donner de la tête. Je fais du tir au pigeon sur des PDG. C'est d'ailleurs assez marrant, parce que je tire sur des types de droite, je suis payé par l'extrême droite et c'est pour mouiller l'extrême gauche." Charles Denner, L'aventure c'est l'aventure.
Macron : le funambule sans filet
Et pendant ce temps, Emmanuel Macron jongle entre les crises comme un artiste de rue sur la Place de la Concorde. Malheureusement, il ne fait rire personne. Sa dernière performance? Des déclarations qui oscillent entre le "tout va bien" et le "sortez les bouées". Un coup à gauche, un coup à droite, et souvent droit dans le mur. Macron semble perdu dans un labyrinthe qu'il a lui-même dessiné, multipliant les promesses creuses et les mesures improvisées. On murmure dans les couloirs du pouvoir qu’il devrait songer à la démission. Mais partir, c’est admettre qu’on a échoué, et l’égo présidentiel, lui, n’a pas encore d’états d’âme.
Une économie à bout de souffle
Ah, l’économie française! On pourrait écrire une saga sur ses malheurs. Inflation galopante, dette abyssale, et un pouvoir d’achat en berne. Mais chut! Mieux vaut ne pas trop en parler, cela risquerait de briser l’illusion. Car au-delà des beaux discours, personne ne semble vouloir prendre le taureau par les cornes. Entre les réformes avortées et les grèves à répétition, le navire France tangue dangereusement. Et à l’horizon, la faillite pointe le bout de son nez. Mais ne vous inquiétez pas, on vous dira que tout est sous contrôle.
La dérive annoncée
Alors, que reste-t-il à faire? Regarder le spectacle et espérer que le rideau tombe avant que le décor ne s’écroule. Mais dans cette tragédie moderne, il n’y a ni héros ni deus ex machina. Juste un peuple lassé, des politiques déconnectés et un avenir de plus en plus incertain. Si Lelouch avait filmé cette farce, il aurait peut-être ajouté une musique douce-amère en fond. Mais nous, spectateurs de cette réalité, nous n’avons que le silence de nos espoirs déçus.
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