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Candace Owens / Brigitte Macron : une farce odieuse et l'indignité des réseaux sociaux

  • Lino
  • 12 janv.
  • 3 min de lecture

Dans ce siècle où le mensonge s’arroge le masque de la vérité, où l’infamie danse en pleine lumière, il est de notre devoir de dévoiler le poison qui gangrène l’esprit public. L’ignominie de l’heure s’incarne dans une calomnie si grotesque qu’elle ferait rougir les plus vils pamphlétaires d’antan : cette accusation absurde lancée par une figure aussi creuse qu’arrogante, l’américaine Candace Owens, contre Brigitte Macron, Première Dame de France.


Candace Owen et Brigitte Macron (fausse image, générée par l'IA Grok)
Candace Owens et Brigitte Macron (fausse image générée par l'IA Grok)

Madame Owens, d’une voix enflée par sa propre fatuité, ose affirmer que Madame Macron serait née homme, véhiculant ainsi une théorie complotiste d’une absurdité abyssale. Owens, à qui il semble manquer l’étincelle de la raison, se vautre dans une rhétorique si indigente qu’elle confine au ridicule. Elle n’est rien de moins qu’une prêtresse du chaos, sacrifiant vérité et dignité sur l’autel de sa quête d’attention. Son discours étouffe sous le poids de sa vacuité.

Écoutons un instant la thèse à laquelle elle prête foi : selon cette conspiration maladroite, Madame Macron, née Jean-Michel Trogneux, aurait vécu trente années d’existence masculine avant de "transitionner" dans les années 80. Que dire d’une telle ineptie, sinon qu’elle relève du grotesque le plus crasse ? En ces décennies passées, où la société française portait encore sur de tels sujets une chape de plomb, croire qu’une telle transformation aurait pu se dérouler à l’abri des regards de toute une ville – que dis-je, de toute une nation – relève d’une fiction dépourvue de tout ancrage réel. Une théorie si pauvre qu’elle ne résiste pas même à l’épreuve d’un raisonnement enfantin.

Mais ce n’est pas seulement la bêtise de ces accusations qu’il faut dénoncer : c’est aussi leur odieuse impudence. Pourquoi exiger de Madame Macron qu’elle prouve ce qu’elle est ? De telles requêtes ne sont rien d’autre que l’expression la plus vile d’une misogynie rampante, qui cherche à déposséder les femmes de leur humanité en les réduisant à des objets de suspicion. Madame Macron n’est pas un sujet d’expérimentation, pas un cadavre à ouvrir sur la table de l’inquisition numérique. Elle est une femme, une épouse, une mère, une figure publique qui a porté avec dignité le poids de sa fonction.

Candace Owens, en colportant ces calomnies, se fait le héraut d’un nouvel ordre où le faux se mêle au vrai avec une insolente désinvolture. Son discours, un ramassis d’élucubrations, est un poison lent déposé dans l’écoulement incessant des flux numériques, gangrenant peu à peu les esprits faibles et les cœurs prompts à la haine. La France, pays de Descartes, de Voltaire, de la raison et de l’esprit critique, ne saurait tolérer que pareilles balivernes trouvent un terreau fertile.

C’est la dignité même de notre société qui est ici en jeu. Laisser de telles attaques prospérer, c’est cautionner la descente de nos espaces publics dans un abîme de médiocrité et de violence. La désinformation est un fléau qui ne prospère que dans le silence des honnêtes gens. Qu’elle soit donc réduite à ce qu’elle mérite : une poussière balayée par le vent.

Brigitte Macron, loin d’être une victime isolée, incarne un symbole de résilience face à une attaque ignoble. La farce de Candace Owens est un échec moral, une tentative pitoyable de détourner l’attention par le scandale et la calomnie. Que ceux qui croient encore en la vérité et en la dignité humaine se réjouissent : leurs idéaux sont immortels, quand bien même ils seraient attaqués par les pétards mouillés de l’ignorance. Que cette affaire soit donc close, et que le silence méprise le verbiage d’Owens.

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